Bonjour à tous,
Nous avons sur notre territoire un bassin de désensablage à curer d’une capacité d’environ 100 à 120 m3 à l'amont de deux buses sous passage routier. La DDT dans le cadre de notre DIG sur les cours d’eau nous a demandé de réaliser des analyses qui nous ont indiqué que l’ensemble des produits de curage devront être envoyés en centre de traitement de classe 2.
Ma question porte sur les mesures environnementales que doit prendre l’entreprise pour éviter la contamination à l'aval
Actuellement en pleine rédaction d’un marché de curage chargement transport et traitement de ces produits de curage avec vous un document similaire (Type CCTP)qui pourrait m’aider.
Je vous remercie par avance pour votre réponse
Romain GUIGUE
Communauté d'Agglomération du Lac du Bourget
Bonjour,
Une hypothétique mesure serait peut être, si la configuration du site le permet, d'opérer de la berge, d'isoler par batardeau la zone a curer pour ne pas créer une forte turbidité en aval puis une remise en eau progressive, avec un suivi hydrobiologique (amont-aval) et du colmatage avant et après travaux.
En espérant que cela vous aide.
Cordialement,
Xavier Colombet
Bonjour,
Effectivement la problématique durant les travaux est l'augmentation du taux de MES.
Un filtre à paille à l'aval des travaux est une solution pour limiter le départ des alluvions en suspension vers l'aval.
Cordialement,
Benoit ORFILA
Bonjour
Pour avoir déjà testé, le filtre à paille n'est pas une solution très efficace. Sa mise en oeuvre ne permet pas une filtration efficace des matériaux, on a souvent une mise en charge du filtre (l'eau arrive plus vite qu'elle ne circule dans la paille) et il y a un passage par surverse ensuite
S'il y a une arrivée en eau, je pense qu'une solution acceptable serait d'isoler le bac de désensablement par un contournement temporaire ou si ce n'est pas possible par 2 batardeaux, l'un amont et l'autre aval et d'évacuer l'eau arrivant par pompage.
Un démontage progressif du batardeau à l'amont permettra une remise en charge régulière.